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DJIBOUTI: Mise à jour des perspectives de la sécurité alimentarie Février 2010

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Les conditions projetées se détériorent à cause de la faible distribution des pluies

Messages clés

- La situation de sécurité alimentaire sera critique dans les mois à venir et aucune amélioration significative n'est attendue jusqu'au mois de juin, malgré quelques averses non saisonniers observés dans les deux premières dekad du mois de Février et la probable début tôt des pluies de Dirac/Sougoum (Mars May). Les éleveurs n'ont pas encore récupéré entièrement de l'impact de la sécheresse de 2008, et même la crise actuelle a augmenté leur vulnérabilité face aux chocs. Des résultats préliminaires du Ministère de l'Agriculture indiquent que la situation de la sécurité alimentaire revêt une importance haute dans la plupart des zones pastorales, principalement en raison de l'absence d'eau dans les retenues d'eau, la baisse du niveau statique des forages, le mauvais état physique des animaux, les signes visibles de malnutrition aiguë et la régime diététique très pauvre. Aussi une forte mortalité de bétail a été signalée dans tous les districts et les estimations initiales sont entre 50% à 70 %. Plusieurs centaines de déplacés internes (IDP's) ont été observées dans tous les districts.

- Pour les ménages pauvres urbains, des niveaux élevés d'insécurité alimentaire persisteront dans les mois à venir en raison des prix élevés des aliments (au dessus de la moyenne sur cinq ans), le taux de chômage élevé et la disponibilité limitée d'opportunités d'emplois occasionnels. La malnutrition dans les zones urbaines pauvres reste très préoccupante.

- Quelques 5 000 nouveaux réfugiés en provenance de Somalie sont attendus à Djibouti durant les prochains mois (d'après le PAM), et viendront s'ajouter aux 12 000 refugiés enregistrés dans le camp d'Ali Adde. Ce surplus de réfugiés s'explique par l'arrêt des distributions de l'aide alimentaire du PAM dans le Sud de la Somalie, compte tenu de l'insécurité permanente et des restrictions imposées de plus en plus par les milices locales.