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Niger

Zero funding for Niger appeal

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(New York, 2 June 2005): Two weeks ago, as Niger's lean season neared and indications emerged that the country faced a looming "silent crisis," the UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA) launched a four-month Flash Appeal for $16.2 million. The appeal will help the 3.6 million individuals -- including 800,000 children under the age of five -- affected by the nation's food crisis. Some 150,000 children are suffering from malnutrition.
To date, not a single dollar has been pledged to the Flash Appeal.

The food crisis is compounded by the locust infestation of 2004 and drought. In 2004, Niger was severely hit by the worst desert locust invasion in 15 years.

Most families in Niger support themselves through subsistence farming. These families only grow enough food to support themselves until the next harvest. Even in the best agricultural years, 40% of children are malnourished. Livestock breeding is particularly important for families in Niger, serving as a type of financial insurance. When families experience economically trying times they simply sell their livestock.

Classified as both a least developed and a low-income, food-deficit country, Niger ranked 176th out of 177 countries in the United Nations Development Programme's (UNDP) 2004 Human Development Index. However, in spite of Niger's status as both a least developed country and a low-income, food-deficit country, the Government has developed a mechanism to prevent and mitigate food crises, to which France, the European Union, and Italy contribute regularly. However, the food stocks and funds managed by that mechanism in the current year have been fully mobilized to meet approximately half the needs of the crisis, and will soon be depleted. Furthermore, the country could face an even more critical food crisis should the 2005 agricultural campaign be affected by a new spell of drought and/or locust invasion, such as was seen in 2004.

Among the priorities identified under the humanitarian response plan are the need to recuperate malnourished children under five and pregnant women, increase food availability, support existing health services, ensure livestock survival, increase seed availability and to reduce migration flows. To that end, the CAP has requested just over $8 million for the agricultural sector, $6.75 million for the food sector, $1.35 million for the health sector, and just $50,000 for coordination and support services.

At first glance, the ratio of funds committed to meet overall requirements for humanitarian aid under OCHA's Consolidated Appeals Process (CAP) would seem to be well on track for 2005, with US$1.9 billion contributed against the US$4.6 billion required, or just over 40%. However, deeper analysis reveals an alarming disparity.

While almost all immediate requirements in response to the December 2004 earthquake/tsunami disaster have been covered by donors, international donor response has met only 25 per cent of the rest of the world's humanitarian needs. Moreover, contributions to 13 of the 21 existing CAPs amount to less than 25 per cent of their requirements.

For further information, please call: Stephanie Bunker, OCHA NY, 917 367 5126, mobile 917 892 1679; Elizabeth Byrs, OCHA Geneva, 41 22 917 2653, mobile 41(0) 79 473 4570.

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(New York, 2 juin 2005) Il y a deux semaines que face aux indications qu'une « crise d'alimentation silencieuse» menace la population du Niger, le Bureau pour la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) a lancé un appel de fonds d'un montant de 16,2 millions de dollars pour venir en aide aux populations du Niger jusqu'au mois de septembre. 3,6 millions d'individus, y compris 800 000 enfants en dessous de l'age de cinq ans, sont affectés par la crise. 150 000 enfants souffrent de la malnutrition.

Jusqu'aujourd'hui, aucun dollar n'a été pas donné.

La sècheresse et les nuées de criquets pèlerins ont contribué á dévaster les pâturages et les cultures dans l'est, le nord et l'ouest du pays l'année dernière. L'invasion des criquets pèlerins en 2004 était la pire en 15 ans.

La plupart des familles du Niger pratique une agriculture de subsistance. Même pendant les années ou les récoltes ont été les meilleures, 40 pour cent des enfants souffrent de la malnutrition. L'élevage de bétail est particulièrement important dans le pays grâce aux profits que peuvent réaliser les éleveurs en revendant leur bétail au besoin.

Classé parmi les pays les moins avancés, à faible revenu et à déficit vivrier, le Niger est situé au 176e rang, sur 177, sur l'index du développement humain du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en 2004. Pourtant, le Gouvernement a mis en oeuvre un mécanisme de prévention et d'atténuation des crises alimentaires, auquel contribuent régulièrement la France, l'Union européenne et l'Italie. Cependant, les ressources contrôlées par ce mécanisme s'amenuisent déjà. En outre, le pays risque de faire face à une menace encore plus grave en cas de sécheresse ou de nouvelle nuée de criquets pèlerins.

Le programme humanitaire envisagé comporte des priorités, parmi lesquelles la nécessité de venir en aide aux enfants sous-alimentés âgés de moins de cinq ans et aux femmes enceintes ; de faciliter l'accès à l'alimentation ; de soutenir les services médicaux existants ; de réduire l'afflux de réfugiés ; et de faciliter la survie de bétail et de disposer de plus de semences. A cette fin, l'appel de fonds a demandé un peu plus de 8 millions de dollars pour le secteur de l'agricole, 6,75 millions pour le secteur de l'alimentation, 1,35 million pour le secteur de la santé, et 50,000 dollars pour la coordination et les services de l'appui.

A première vue, les contributions nécessaires pour financer les besoins humanitaires défini dans le cadre des appels de fonds de l'OCHA pour 2005 devraient été réunies, avec 1,9 milliard de dollars versé sur les 4,6 milliards demandés, soit plus de 40 pour cent. Cependant, une analyse plus profonde révèle un paradoxe alarmant.

Presque tous les besoins immédiats provoqués par le passage du tsunami en décembre 2004 ont été couverts par les donateurs, mais la communauté internationale n'a financé que 25 pour cent des besoins dans le reste du monde. Par ailleurs, les contributions versées en faveur de 13 des 21 appels de fonds existants ne s'élèvent qu'à moins de 25 pour cent des besoins.

Disclaimer

UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
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